A Quasi-Experimental Analysis of Schoolwide Violence Prevention Programs/Une analyse quasi-expérimentale de programmes de prévention de la violence à l’échelle de l’école Référence Barnes, T. N., Leite, W., & Smith, S. W. (2017). A Quasi-Experimental Analysis of Schoolwide Violence Prevention Programs. Journal of School Violence, 16(1), 49-67. doi:10.1080/15388220.2015.1112806 Résumé Les recherches montrent que les actes violents dramatiques dans les écoles sont assez rares et que la violence quotidienne peut entrainer des conséquences négatives sur la santé mentale et physique des élèves et des intervenants. Ainsi, les programmes de prévention de la violence dans les écoles visent à diminuer les actes d’agression et à favoriser un climat sain et sécuritaire pour tous ceux qui étudient ou travaillent à l’école.
Cette étude a pour but de déterminer s’il existe des relations entre les composantes individuelles des programmes de prévention de la violence et les indicateurs d’agression et de violence dans les écoles. Les données secondaires utilisées pour cette étude proviennent du National School Survey on Crime and Safety, un sondage effectué tous les deux ans auprès des administrateurs scolaires d’écoles primaires et secondaires aux États-Unis.
Les résultats obtenus montrent, d’une part, que les composantes axées sur l’attention individuelle (sous formes de mentorat, tutorat ou entrainement) procurée aux étudiants par d’autres étudiants ou adultes sont reliées à une fréquence plus basse d’incidents d’intimidation parmi les étudiants et d’abus verbal à l’endroit des enseignants. D’autre part, les composantes visant à procurer des activités récréatives, de loisir ou d’enrichissement aux étudiants sont reliées à des indices plus élevés d’incidents rapportés d’intimidation. Les composantes impliquant les étudiants dans la résolution des conflits sont également reliées à des indices plus élevés d’intimidation. Les autres composantes des programmes mesurées dans cette étude ne sont pas reliées aux indices d’intimidation et de violence.
Une limite importante de cette étude est que la qualité d’implantation des composantes individuelles des programmes n’a pas été contrôlée. Une autre limite indiquée par les auteurs consiste en l’utilisation d’indices de violence dans les écoles fournis exclusivement par les administrateurs scolaires. Des données provenant d’autres sources, par exemple des étudiants, auraient probablement livré des résultats différents. Les auteurs concluent en mentionnant l’importance de mener des études qualitatives afin de mieux comprendre les liens entre les composantes des programmes de prévention et les indices de violence et d’agression dans les écoles. Axe Axe 5 : Réussite scolaire et facteurs associés |
Retour au répertoire